Journaliste: Est-ce que vous avez été un, un homme de nature à aimer rester dans la nature à la regarder?
Bram Van Velde: Oh je crois que je vois pas grand chose, je vois… Je vois vraiment peu…
Journaliste: C’est curieux pour un peintre de dire: je vois peu.
Bram Van Velde: Non, c’est pas, c’est que… le réel m’intéresse très peu.. Ça n’a presque pas d’importance, seulement je me trouve bien ou pas bien. D’être assis, je me sens bien, parce que il y a quelque chose qui vous calme, surtout y a pas la bruit. Le bruit me fait terriblement souffrir… Et puis évidemment je… J’ai fait un tel effort dans la peinture… Au fond, c’est un effort vers le invisible, qui me quitte jamais, et seulement le tableau me fait voir… C’est le moment où on vit, vous voyez. A tel point le tableau qui voit a vraiment sorti de vide, on n’a pas besoin de refaire un autre tableau, ça peut guérir le mort avant qu’on a de nouveau besoin. C’est comme ça que j’arrive parfois à faire une seul tableau… Qui me fait vivre, je n’ai qu’à y penser et je suis, rempli vie… On joue un peu sa vie avec la peinture.
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Everyone carries a room about inside him. This fact can even be proved by means of the sense of hearing. If someone walks fast and one pricks up one's ears and listens, say in the night, when everything round about is quiet, one hears, for instance, the rattling of a mirror not quite firmly fastened to the wall.
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– Kafka
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Notes for a fragmentary novel entitled The Moment, linked at the top of the page.
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